Prestation de serment du président Macky SALL : Une cérémonie empreinte de solennité, de joie et d’émotion
Le nouveau président de la République, Macky Sall, a prêté
serment, hier, devant le Conseil constitutionnel. La cérémonie qui a eu lieu à
l’hôtel King Fahd Palace (Ex- Méridien-Président) a été empreinte d’émotion, de
solennité et de joie.
La mobilisation des chefs d’Etat est de mise. De même que celle des militants, sympathisants et des officiels nationaux et internationaux. Mais cela n’a en rien gêné la solennité de la cérémonie de prestation de serment du nouveau président de la République qui s’est tenue hier. La tenue de la cérémonie dans ce grand complexe hôtelier non plus. La grande tente aménagée au cœur de l’hôtel King Fahd Palace a fait office de salle d’audience. Un espace est aménagé pour les cinq sages du Conseil constitutionnel. Un autre pour les greffiers.
En face de ce décor sont assis les diplomates, les représentants des pays amis du Sénégal, les officiers généraux de l’armée. Ce beau monde a salué l’arrivée du nouveau président de la République, Macky Sall, à 11 heures 45, en se tenant debout. Le public a adopté la même attitude à l’entrée des membres du Conseil constitutionnel, 5 minutes après.
Le président du Conseil constitutionnel n’a pas perdu du temps. Juste après son arrivée, il a demandé au greffier de lire la décision du 30 mars qui proclame Macky Sall président de la République du Sénégal, au second tour de l’élection présidentielle, avec plus de 65% des voix. L’ordre exécuté à la lettre, Cheikh Tidiane Diakhaté a prononcé un discours d’une dizaine de minutes. Il demande au nouveau président de la République de se lever pour prêter serment.
Macky Sall se dirige vers la barre. La salle retient son souffle. Le nouveau chef de l’Etat lève la main droite. Il porte une feuille à la main gauche. Fixant son auditoire, sous les regards de ses invités et de son épouse et ses enfants, il déclare devant un public majoritairement ému : « Devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer et de faire observer scrupuleusement toutes les dispositions de la Constitution et des Lois. Je consacrerai toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. Je ne ménagerai aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine ». Après le serment du nouveau chef de l’Etat, Cheikh Tidiane Diakhaté déclare que le Conseil donne acte à Monsieur Macky Sall et l’installe président de la République. Une salve d’applaudissements accompagne les propos des cinq sages. Macky Sall peut maintenant se diriger vers ses invités, les chefs d’Etat notamment, pour une poignée de main. Des moments immortalisés par les photographes. Cette étape franchie, il reçoit les honneurs militaires en compagnie du général de corps d’armées, Abdoulaye Fall, chef d’état-major général des Armées.
La mobilisation des chefs d’Etat est de mise. De même que celle des militants, sympathisants et des officiels nationaux et internationaux. Mais cela n’a en rien gêné la solennité de la cérémonie de prestation de serment du nouveau président de la République qui s’est tenue hier. La tenue de la cérémonie dans ce grand complexe hôtelier non plus. La grande tente aménagée au cœur de l’hôtel King Fahd Palace a fait office de salle d’audience. Un espace est aménagé pour les cinq sages du Conseil constitutionnel. Un autre pour les greffiers.
En face de ce décor sont assis les diplomates, les représentants des pays amis du Sénégal, les officiers généraux de l’armée. Ce beau monde a salué l’arrivée du nouveau président de la République, Macky Sall, à 11 heures 45, en se tenant debout. Le public a adopté la même attitude à l’entrée des membres du Conseil constitutionnel, 5 minutes après.
Le président du Conseil constitutionnel n’a pas perdu du temps. Juste après son arrivée, il a demandé au greffier de lire la décision du 30 mars qui proclame Macky Sall président de la République du Sénégal, au second tour de l’élection présidentielle, avec plus de 65% des voix. L’ordre exécuté à la lettre, Cheikh Tidiane Diakhaté a prononcé un discours d’une dizaine de minutes. Il demande au nouveau président de la République de se lever pour prêter serment.
Macky Sall se dirige vers la barre. La salle retient son souffle. Le nouveau chef de l’Etat lève la main droite. Il porte une feuille à la main gauche. Fixant son auditoire, sous les regards de ses invités et de son épouse et ses enfants, il déclare devant un public majoritairement ému : « Devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer et de faire observer scrupuleusement toutes les dispositions de la Constitution et des Lois. Je consacrerai toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. Je ne ménagerai aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine ». Après le serment du nouveau chef de l’Etat, Cheikh Tidiane Diakhaté déclare que le Conseil donne acte à Monsieur Macky Sall et l’installe président de la République. Une salve d’applaudissements accompagne les propos des cinq sages. Macky Sall peut maintenant se diriger vers ses invités, les chefs d’Etat notamment, pour une poignée de main. Des moments immortalisés par les photographes. Cette étape franchie, il reçoit les honneurs militaires en compagnie du général de corps d’armées, Abdoulaye Fall, chef d’état-major général des Armées.
Babacar
DIONE
Ce matin, nous étions sous la tente et en première loge, pour assister à la cérémonie de prestation de serment du Président Macky SALL sous la présidence du président du Conseil Constitutionnel, le même qui avait validé, au prix de la vie de plusieurs concitoyens, la candidature inconstitutionnelle de Maître Abdoulaye Wade. Un moment émouvant. Très pathétique. L’espace refusait du monde. La République, dans ses différentes composantes politiques, était là, toute tranquille, sous la tente comme pour donner raison à Franz-Olivier Giesbert, l’auteur de la célèbre citation : « La politique, c’est d’abord la gestion des contradictions. »
Dans ce genre de rencontre, au sein de la foule, généralement, rien n’est finalement vrai sauf le mensonge émanant des sourires et des comportements de certains fossoyeurs de notre République qui avancent toujours masqués. Les ennemis politiques se congratulent pour la circonstance, une façon bien singulière, dit-on, de montrer à la face du monde leur union sacrée autour des intérêts de la République et des idéaux de démocratie.
De l’autre côté, chacun jouait à faire l’intéressant, le héro du combat contre Wade et son régime. Mao Tsé-Toung disait que les masses sont les véritables héros. Malheureusement, ces véritables héros ne sont jamais présentes dans ces foires du voyez-moi où les entrées sont filtrées… très bien surveillées. Nous avions pu constater l’étendue des hypocrisies nées des hystéries comiques et dérisoires de beaucoup de pensionnaires de la mauvaise foi. Comment peut-on combattre farouchement quelqu’un et se mettre, la semaine qui suit, à s’extasier parce qu’il vient d’être porté officiellement à la tête du pays ?
Tous les numéros étaient aux rendez-vous : les bouffons, les fanfarons, les rusés, les malins, les intelligents et les débiles… pour rendre la fête belle et se projeter dans les arcanes du pouvoir afin de mieux bouffer la république. Mais attention ! Rien ne sera plus comme avant.
Le Président Macky saura bien faire le tri sinon, demain, au crépuscule de son mandat, bonjour les dégâts. Nous lui rappelons seulement que c’est toujours comme ça, d’après Giesbert : « Les soleils couchants ont toujours moins de charme que les soleils levants. » Le peuple nous a évité la brume présentée sous les auspices d’un soleil au zénith. Il a fait ce qu’il avait à faire en débarquant Wade en faveur de Macky. Il revient maintenant au Président élu d’être très prudent et de savoir que la solidarité des autres entités politiques au deuxième tour du scrutin ne doit pas être synonyme d’obligation de quota à réserver à ces dernières. Nous disons rupture dans la démarche : le Sénégal doit cesser d’être un gâteau à partager entre les formations politiques, les régions, les obédiences religieuses etc. Au-delà de ces clivages absurdes, un gouvernement de vingt cinq ministres compétents et intègres est bien possible.
Bien ! Pour finir, bonne fête à la place de l’obélisque avec Youssou Ndour qui a beaucoup marqué cette élection présidentielle de 2012 mais n’oublions pas que l’essentiel se trouve ailleurs.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont : Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime poésie
Editions Le Manuscrit, Paris mars 2008
Horreur au Palais, Coédition NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
Membre du Pôle programme de Macky 2012
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
Commentaires
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