JOURNAL SCOLAIRE


  • LA VOIX DU COLLÉGIEN
Après plusieurs années de réflexion, nous nous sommes rendu compte qu’il était possible de créer un journal scolaire. Cet outil de communication pourrait être un espace d’échange et de dialogue entre apprenants et enseignants du collège Modou Awa  Balla Mbacké.
En effet, il nous appartient en tant qu’éducateurs de rappeler que l’école comme disait l’autre est « une seconde famille » où l’élève passe la plus part de son temps.
Ainsi donc, il est du devoir de cette communauté scolaire de former un bloc pour renforcer les relations qui les unissent. C’est dans cette dynamique que nous avons pris l’initiative de créer ce journal pour qu’il ait d’abord :
-          Pour une intégration facile des nouveaux collégiens (élèves de 6è).
-          Ensuite  rapprocher les élèves qui forment cette communauté éducative du CEM Modou Awa Balla Mbacké.
-          Enfin faciliter les échanges entre élèves et professeurs afin de pousser nos élèves à s’exprimer en français, mais surtout porter haut le flambeau du Cem Modou Awa Balla Mbacké qui a toujours été cité en référence.
Donc, nous lançons une invite à l’administration (principal et surveillants y compris), le corps professoral et à l’ensemble des élèves de venir se joindre à cette belle initiative dont l’objectif est de redorer le blason de la langue française dans nos établissements scolaires.
Pour terminer, nous serons très fiers de recevoir vos suggestions, contributions, critiques et surtout vos publications (articles), signés par le nom et la classe de l’élève pour diversifier et enrichir notre documentation.
Nous portons à votre attention que tous les sujets qui intéressent ou qui touchent les questions éducatives du collège voire de l’académie seront abordés (comportements, habillements, fonctionnement du collège, perturbations scolaires…) et j’en passe.
Toutefois, les articles proposés seront corrigés et sélectionnés par vos professeurs de français avant leur parution.
                                              Mr Sène : professeur de lettres/ histoire- géographie.


  •  Le civisme 
 Le civisme désigne le respect, l’attachement et le dévouement du citoyen pour son pays ou pour la collectivité dans laquelle il vit. Le civisme est un comportement de respect des lois et des règles en vigueur, la conscience de ses devoirs envers la société. De  façon plus générale, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique.
Ainsi, ce comportement  doit pousser le citoyen à participer activement à la vie de sa cité.
Cette participation, l’oblige  à organiser des manifestations telles que des débats, des conférences sur des thèmes d’actualités comme le sida, le paludisme…
En effet, après une décennie de règne, du régime libéral, il n’a été constaté que les citoyens sénégalais n’accordent aucune importance au civisme. Cette négligence du civisme est à l’origine de l’ignorance  totale des valeurs républicaines de la part des Sénégalais.
Aujourd’hui, le combat de l’actuel régime est de pousser les citoyens à s’approprier la notion du civisme à travers une incarnation des valeurs républicaines.
C’est dans cette perspective que la levée des couleurs est organisée tous les lundis de chaque fin du mois au palais en présence du chef de l’Etat et les membres du gouvernement. C’est dans le même sillage qu’ne note de service  a été envoyée dans les établissements scolaires pour  inculquer aux apprenants  les valeurs républicaines.
L’hymne national est cantonné par les élèves pour restaurer à  l’Etat  l’un de ces symboles fondamentaux d’une république.
L’instruction civique est une discipline qui vise à forger un citoyen responsable imbu  ces valeurs républicaines. Donc il appartient aux autorités étatiques d’augmenter le crédit horaires de cette matière pour façonner le type de sénégalais dont la loi d’orientation se propose de bâtir.
                       Chers compatriotes, il nous appartient de faire une introspection afin de changer nos comportements, nos mentalités pour bâtir un Sénégal émergent.


                                   Mr Sène : professeur de lettres /histoire- géographie.

LA PROPRETÉ SCOLAIRE    
La propreté  est une action citoyenne qu’on doit mener partout : dans les écoles, les classes. Il est vrai que l’école est un lieu d’acquisition de connaissances donc nous devons la rendre propre. C’est donc un environnement qui se veut toujours saint. Pour  une bonne concentration sur le travail et la santé du corps, il faut nécessairement que nos établissements soient propres ; comme le dit l’adage : un esprit saint dans un corps saint.
La propreté scolaire doit faire partir de nos habitudes, chers élèves,  donc évitons de jeter des ordures partout : dans les classes, dans la cour car on dit souvent que la meilleure façon de nettoyer c’est de ne pas salir.
Chers camarades élèves, protégeons notre espace scolaire parce qu’il constitue notre milieu proche.
Cette propreté pousse  les parents à inscrire leurs enfants dans les établissements scolaires propres pour éviter qu’ils soient en contact avec les maladies.
Les toilettes des écoles doivent être aussi maintenues propres pour éviter le développement des moustiques, des parasites et des maladies.
Nous lançons un appel à tous les élèves du collègue Modou Awa Balla à maintenir l’école propre et à jeter les ordures dans les poubelles installées au sein de l’école.
Cultivons cette action citoyenne auprès dans nos écoles, chez nous et dans nos quartiers et évitons de menacer notre environnement.
Mame Ngoné Adélaide Ndiaye : 4e B



  • Quel avenir pour l'école publique Sénégalaise? 
Projet zéro redoublement, perturbations scolaires, baisse du niveau… : ces maux qui gangrènent l’école publique sénégalaise.
Depuis que le Sénégal s’est lancé dans la course des objets du millénaire pour le développement dans le secteur de l’éducation, l’Etat a opté pour une scolarisation universelle d’ici 2015.
Cependant, cette volonté affichée par nos gouvernants à atteindre cet objectif est sans aucune mesure à l’origine du sabotage  noté dans le système éducatif. En effet, cette situation critique  dans laquelle se trouve le système éducatif est imputable à l’ancien régime. Ainsi, l’école sénégalaise a connu ces pires moments durant le magistère de Wade à cause d’une politique à outrance du secteur de l’éducation, d’un recrutement politique et ethnique du corps enseignant du  ministre de l’éducation  sortant. A cela s’ajoute le désir du gouvernement dit de l’alternance à vouloir supprimer le concours de l’entrée en sixième et à instaurer  le projet zéro redoublement et j’en passe. L’adoption de ces différentes mesures a pour corollaire la baisse du niveau des apprenants, accentué par le manque de formation du corps professoral. En plus, la non satisfaction des revendications des enseignants a bouleversé notre système éducatif et l’a plongé dans des grèves cycliques qui poussent les enseignants  à bouder les salles de classes et à jeter éponges  et craies pendant plusieurs semaines. L’illustration la plus parfaite est la grève observée  par les syndicats de l’enseignement l’année dernière  qui a presque duré cinq mois. Ce sont ces difficultés qui plombent notre système éducatif.
Toutefois, il est urgent d’apaiser le climat délétère qui règne dans l’espace scolaire public sénégalais  pour désamorcer la crise qui sévit dans le milieu éducatif  et qui, bientôt aura une décennie. Pour cela, l’Etat doit appeler les partenaires (syndicats), les enseignants, les parents d’élèves, le comité pour le dialogue social et la cosydep à une large concertation autour de la question.
En outre, le gouvernement doit également refuser d’être sous le diktat des institutions internationales pour l’application de ces politiques comme zéro redoublement. L’Etat doit se soucier d’une éducation de qualité conformément aux accords conclus avec la deuxième phase du plan décennal de l’éducation et de la formation (PDEF),  que plutôt d’encourager la scolarisation universelle qui ne fait que grossir les effectifs de nos classes qui sont déjà pléthoriques.
Entre autres solutions, le gouvernement doit encourager la formation professionnelle pour permettre à nos élèves d’avoir un profil à la sortie d’un cycle complet.
De grâce, sauvons notre école sénégalaise qui nous a tout donné, qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui car nous sommes des produits de l’école sénégalaise.
Nous lançons un appel à toute la communauté éducative à dépasser les querelles  et à faire du métier un sacerdoce pour participer au développement de notre très chère  nation à travers la scolarisation, l’éducation et la formation  de ses enfants.
   Elimane  Sène : professeur de lettres / histoire – géographie.
                                            

  •    Journal scolaire : la levée des couleurs
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Macky Sall  a lancé un nouveau slogan : «  Honneur au drapeau national ». Ainsi, il a instruit à tous les chefs de service  par le canal des différents ministères de procéder à cette levée des couleurs. Cette idée intervient dans un contexte marqué par des crises de valeurs et une ignorance totale des symboles républicains.
En effet, durant une décennie de gouvernance du défunt régime, l’hymne national du Sénégal a été rangé aux oubliettes au profit d’un hymne dit de la renaissance africaine.
Cette situation était inquiétante dans la mesure où plusieurs jeunes écoliers ne pouvaient plus scander l’hymne national. Celui-ci,  oh ! Combien important fait la fierté de tout un peuple.
Son harmonie, ses rimes et le sens de ces paroles honore tout un peuple.
Cette initiative du président qui  vient en point nommé est à féliciter et à encourager car elle permet de bâtir une république ancrée à ses valeurs républicaines.
Très chers citoyens, notre pays doit retrouver ses marques d’entende et se réunir autour de l’essentiel ; cela passe par une union des cœurs et des esprits conformément aux propos de l’hymne national.
Chers citoyens, ayons plus de considération à notre drapeau national, apprenons par cœur notre hymne national tel  est le souhait et la volonté de son excellence le président Sall.

                                                                                              Vive le Sénégal et vive la république.



  • Journal scolaire : La lutte, un phénomène social.
Après l’épopée de deux mille deux, les Sénégalais ont tourné le dos au football au détriment d’un sport bien de chez nous : il s’agit de la lutte. Celle-ci est devenue le sport roi au Sénégal dans la mesure où elle est pratiquée par des milliers acteurs et suivie par des millions de personnes. Nous en avons pour preuve le nombre  important d’écurie de lutte qui existe au Sénégal.
En plus, si la lutte occupe le devant de la scène, c’est parce qu’elle est tellement médiatisée par les chaines de télévisions surtout privées. Exemple 2 stv, sentv…
Ainsi, il arrive parfois que les téléspectateurs passent tous les jours à suivre des cérémonies de signature de contrats ou des émissions de rediffusion de scènes de lutte. En effet, certains férus du petit écran, se plaisent et trouvent juste cette médiatisation à outrance de la lutte alors que les autres sont obligés de consommés ces images parce qu’ils n’ont pas le choix. Cet engouement que les Sénégal ont de la lutte nous pousse à dire que la lutte est bien un phénomène social.
Il est donc important de s’interroger sur l’envergure qu’a pris la lutte et sur ces multiples émissions de lutte.
Est-ce un manque de programme ou une campagne déguisée pour faire  la promotion de la lutte ?
N’est-il pas une manière pour nos autorités d’encourager ce sport au profit du foot si on sait que les compétitions africaines comme la c.a.n nous font perdre beaucoup d’argent à notre pays alors que ce dernier et  n’a jamais remporté une finale de coupe d’Afrique ?
Ne pensez-vous pas l’Etat  à des ambitions d’introduire la lutte dans les programmes scolaires comme l’avez suggéré l’ex- ministre de l’éducation nationale en occurrence Khalidou Diallo ?
En tout cas tous ces  questionnements méritent des réflexions sérieuses et approfondies de la part du public.
Quoi qu’il en soit, la lutte ne peut pas prendre le dessus sur le foot car ce dernier est un sport international. En outre, elle ne peut pas contribuer au développement de notre pays. Pourquoi donc vouloir faire sa promotion.
Au contraire, la lutte est dangereuse à cause des  coups-points et, elle pousse nos élèves à s’identifier à des lutteurs à travers leur coiffure.
Quelle honte pour notre Sénégal qui a vu naître des très grands savants comme Senghor, Cheick Anta et Oumar Sankharé.
Il est tant de combattre ce sport dont certains jugent dangereux et sauvage à cause des échanges de coups. Une telle mesure passe par l’interdiction de scènes d’entrainement des lutteurs dans les écoles. C’est pourquoi, l’arrêté préfectoral interdisant les entraînements dans les écoles est salutaire.
Chers élèves, l’éducation est la clé de réussite la plus sûre donc il est urgent aujourd’hui de travailler d’arrache pied pour réussir dans les études.
                                        Elimane Sène : professeur de lettres, Histoire- géographie.



  • Journal scolaire : A nos illustres disparus
Elèves, professeurs et  personnel administratif pensent déjà aux vaillants professeurs qui nous ont quittés. Il s’agit du défunt Cheikh Mohamed Diallo : professeur de lettres et de feu Pape Sall, professeur d’histoire-géographie.
Chers collègues, votre disparition a rendu toute une communauté éducative orpheline. Cette dernière se souvient aujourd’hui de vous, éminents professeurs, aux qualités incontestables à la générosité légendaire.
Votre amour du métier, votre abnégation et votre sens du travail ont été vos principales armes. Ainsi, avec celles-ci, vous avez formé des générations, de dignes fils de Louga, devenus aujourd’hui des personnes de hautes factures : docteurs, ingénieurs, médecins et professeurs…
Chers collègues, vos anciens élèves que l’on retrouve dans différentes corporations ne vous oublieront jamais, ainsi vous êtes restés à jamais gravés dans leurs mémoires.
Depuis votre disparition, la salle des profs qui avait l’habitude de vous accueillir se souvient de vous. Les salles de classes, vos lieux de refuges momentanés se rappellent de vous.
Les nouveaux  et anciens élèves du collège ont une pensée pieuse pour vous.
Tout temps souriants, joviaux, sérieux et rigoureux dans le travail messieurs Diallo et Sall étaient des références et cette jeune génération de professeurs doit copier sur le modèle de ces deux doyens.
Birago Diop  disait je le cite «  les morts ne sont pas morts » fin de citation ; moi je suis convaincu que vous êtes toujours parmi nous.
Votre  absence parmi nous a créé un vide. Le Sénégal en entier et Louga en particulier vous rend hommage ; vous qui avez fait de l’éducation un sacerdoce, une noble mission.
Reposez en paix messieurs Diallo et Sall et que Dieu vous conduit vers son paradis éternel.
                                                                                                                             Amin !!!
                                                        Elimane Sène : professeur de lettres / histoire - géographie


  • La citoyenneté
La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d’être reconnu comme membre d’une cité (aujourd’hui d’un Etat) nourrissant un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active. La citoyenneté comporte des  droits civils et politiques et des droits civiques définissant le rôle du citoyen dans la cité et face aux institutions.
Au sens juridique, c’est un principe de légitimité : un citoyen est un sujet de devoir.
La citoyenneté ne doit pas être confondue avec la nationalité.
La citoyenneté symbolise le respect des droits et devoirs de citoyen d’un Etat, permettant une vie en communauté harmonieuse et durable.
Chaque citoyen exerce à sa façon sa citoyenneté telle qu’elle est établie par les lois et intégrée dans l’ensemble des mœurs de la société à laquelle il appartient.
La citoyenneté est un état d’esprit, un engagement face à la montée de l’individualisme qui envahit nos cités.
Elle est  aussi une composante du lieu social. Certains citoyens  s’investissent en prenant des responsabilités pour s’occuper  des autres et du bien commun, de façon désintéressée. Ce sont par exemple : les pompiers volontaires, les réservistes, les donneurs de sang bénévoles, le personnel médical, les présidents d’association et les membres du bureau, les bénévoles des mutuelles, les portes- drapeau des associations patriotiques, la protection civile, la croix rouge, les médaillés du travail, les organisations non gouvernementales, les humanités, les élus.
                                         
                                                  Monsieur Elimane Sène : professeur d’histoire et de géographie.


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